Parc René-Arthur Fréchet

Les grands espaces publics urbains édifient les collectivités. Ils s’intègrent dans le tissu urbain, embellissent les quartiers, offrent des coins de verdure bienfaiteurs, constituent des destinations et rehaussent la vitalité des centre‑villes. En visitant les parcs et les sentiers de la ville, n'oubliez pas de #PartagerLesSentiers!

 

Loisirs

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Carte interactive des loisirs

Parc Athur Rene Frechet Park

René-Arthur Fréchet (1878 - 1950)

René-Arthur Fréchet obtient en 1898 son diplôme d’architecture de l’Université Laval. Architecte au service du chemin de fer Intercolonial, il s’installe à Moncton en 1900. Il nourrit de nouvelles ambitions et en 1905, il fonde son cabinet, spécialisé dans l’architecture religieuse et domestique.

 

Il exerce, à Moncton et dans les environs, une influence architecturale prodigieuse. Nombre de ses œuvres existent encore aujourd’hui :

  • Mary’s Home, 1908 (210 Université) *Première œuvre de René-Arthur Fréchet à Moncton.
  • Provincial Bank of Canada Building – édifice de la Banque provinciale, 1910 (696-698 Main)
  • Théâtre Capitol Theatre, 1926 (811 Main)
  • St. Bernard’s Rectory, 1915 (77 Queen)
  • Hôtel Dieu, 1928 (35 Providence)
  • édifice des religieuses du Bon-Pasteur - Home of the Good Shepherd, 1948 (18 Antonine-Maillet)
  • Maison Peters House, 1905 (35 Highfield)
  • École Essex School (27 Essex)

On retrouve des réalisations de René-Arthur Fréchet un peu partout au Nouveau-Brunswick. En Nouvelle-Écosse, l’église‑souvenir du lieu historique national de Grand‑Pré est un exemple de son architecture religieuse. En 1929, il est nommé vice‑président de l’Institut royal d’architecture du Canada et devient le premier président de la Maritime Association of Architects.

Originaire du Québec, il a contribué à la culture acadienne par ses innombrables modèles d’église, mais aussi dans ses activités personnelles. En 1903, il unit sa destinée à Elvina Cormier, de Cocagne au Nouveau-Brunswick. À la tête du journal L’Évangéline, il donne un nouveau souffle au périodique dans les années 1920. Son affiliation à la Société Nationale l’Assomption témoigne aussi de son attachement à la cause acadienne.

Son sens du devoir citoyen ne se limite toutefois pas à la culture acadienne. Conseiller municipal dans les années 1920, il est aussi maire adjoint pour un temps. Pendant la Première Guerre mondiale, il est agent recruteur et est libéré de ses fonctions en devenant capitaine. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il intervient comme civil dans le Commandement aérien de l’Est à Halifax.