La Ville de Moncton annonce les récipiendaires de l’Ordre de Moncton 2025 La Ville de Moncton est ravie d’annoncer les récipiendaires de l’Ordre de Moncton. Nous vous présentons les personnes intronisées en 2025 :Chantal CadieuxDavid HawkinsGeorge Rideout« Les personnes intronisées cette année ont toutes apporté une contribution exceptionnelle et durable à notre collectivité, a déclaré Paulette Thériault, mairesse adjointe. Chantal est une étoile brillante de notre scène culturelle, David a redonné de multiples façons à la ville et à la région, et George a préparé le terrain pour la prospérité économique dont jouit Moncton aujourd’hui. Nous sommes ravis de les recevoir dans l’Ordre de Moncton cette année. » L’Ordre de Moncton est la plus haute distinction que peut conférer la Ville à un citoyen ou à une citoyenne. À la cérémonie officielle d’intronisation, qui se tiendra à l’hôtel de ville de Moncton le mardi 18 novembre 2025, on remettra aux récipiendaires une médaille, une épinglette et un certificat d’honneur. La cérémonie sera diffusée en direct sur la chaîne YouTube de la Ville de Moncton à partir de 19 h. Une réception publique aura lieu le soir même à 20 h à l’hôtel de ville. Les récipiendaires de l’Ordre sont choisis par un comité de sélection constitué de représentants municipaux élus, de trois résidents de Moncton et d’un représentant de l’Administration de la Ville parmi les candidatures déposées par les membres de la collectivité. Chantal CadieuxChantal Cadieux a consacré sa carrière à la promotion de la danse contemporaine comme expression vivante de l’identité en Acadie, en modelant depuis plus de 45 années le rythme, l’esprit et l’expression de cette forme artistique dans Moncton et sa région.Fondatrice et directrice artistique de DansEncorps, elle est chargée d’initier des générations d’enfants à la danse, en offrant aux artistes émergents l’occasion de mettre à l’épreuve leurs talents et en donnant aux jeunes danseurs les compétentes essentielles dont ils ont besoin pour poursuivre une carrière professionnelle.Fondée en 1979, DansEncorps a été la première compagnie de danse francophone du Nouveau-Brunswick. Lorsqu’elle a ouvert les portes de son studio, Chantal Cadieux a aussi accueilli des artistes de toute la région. À l’époque, il n’y avait guère de tradition dans la danse contemporaine en Acadie, et Chantal Cadieux a tâché de rendre accessible cette forme d’art dans un environnement francophone. Plus tôt dans sa vie, Chantal Cadieux a dû quitter Moncton pour poursuivre ses propres études dans la danse. Elle était alors déterminée à donner aux jeunes danseurs l’occasion d’apprendre cet art là où elle avait passé sa petite enfance. Plusieurs de ses diplômés se sont illustrés sur la scène nationale et internationale, ce qui témoigne de la qualité de son enseignement. Généreuse mentore, elle a créé des événements comme le Festival de danse en Atlantique et Les Chantiers de création, qui constituent des plateformes pour les nouveaux artistes comme pour les artistes émergents. Chantal Cadieux est ellemême une artiste prolifique qui a chorégraphié plus de 20 grandes productions. On l’a récompensée pour sa chorégraphie SansFrontière à l’occasion des Jeux de la Francophonie 2005 au Niger et on lui a remis en 2010 le Prix du Lieutenantgouverneur pour l'excellence en danse.Sa passion pour la danse a permis de façonner le paysage culturel et artistique de Moncton et de mettre en lumière le talent local, au pays et à l’étranger. Le soutien qu’elle apporte aux arts et à la culture déborde largement le cadre des activités de son studio. Elle est d’ailleurs membre fondatrice du Centre culturel Aberdeen, qui est aujourd’hui un carrefour culturel fourmillant dans le cœur de la ville.David HawkinsDavid Hawkins est connu pour dire que la qualité de la communication peut changer le monde. Ce n’est pas seulement un slogan accrocheur : David Hawkins l’a démontré toute sa vie.En sa qualité de professionnel de la communication, il a été responsable de campagnes qui ont eu un impact positif généralisé et durable et qui lui ont valu des félicitations à l’échelle de la région, du pays et du monde entier. Il est le maître penseur de la stratégie commandée par le Conseil municipal de Moncton, qui a mené à la reprise économique de cette ville : c’est ce qu’on a appelé le « Miracle de Moncton ». Philanthrope, il a misé sur ses talents de communicateur pour réunir des centaines de millions de dollars pour des œuvres de bienfaisance, surtout celles qui sont vouées à l’aide à apporter aux plus vulnérables dans notre société. Il a exercé les fonctions de président de campagne, membre de comités, donateur et conseiller des campagnes de financement pour une multitude d’œuvres de bienfaisance et d’organismes à but non lucratif, dont le Carrefour pour femmes, le Centre de ressources et de crises familiales Beauséjour, la campagne Love for Local Food Banks, l’Hospice Sud-Est Nouveau-Brunswick, la Campagne pour les réfugiés ukrainiens, le Festival Frye, l’Institut atlantique de recherche sur le cancer et Conservation de la nature Canada.Il a été l’un des premiers fervents partisans du programme Sistema NB, qui offre une formation musicale aux enfants qui pourraient ne pas avoir autrement cette occasion. L’aide permanente récemment apportée l’a amené à aider à mettre au point une campagne de financement de 12 millions de dollars pour veiller à ce qu’encore plus d’enfants aient accès à cette formation. Sistema NB, qui est aujourd’hui le plus important programme de musique pour les jeunes au Canada, constitue un moteur social, culturel et économique dans notre ville.David Hawkins a aussi luimême donné des millions de dollars à des œuvres de bienfaisance de la région. Son impact est multiplié par sa capacité à mobiliser les gens et les ressources pour appuyer des causes importantes. Les organismes de bienfaisance savent que s’il est disposé à participer, il ne sera pas seul.On dit de lui qu’il est « complètement motivé par la volonté de servir », ce qui résume élégamment les énormes efforts qu’il consacre à l’amélioration de notre région et de la province. George RideoutGeorge Rideout a consacré sa vie à servir sa collectivité. Sa liste de réalisations est à elle seule impressionnante : il a siégé pendant neuf années comme conseiller municipal de Moncton, cinq années comme maire et neuf années comme député. Mais c’est le contexte dans lequel il a siégé qui fait que le temps qu’il a consacré à ses mandats sort vraiment de l’ordinaire. Lorsqu’il a été élu maire de Moncton en 1983, il a hérité d’une ville délabrée, démoralisée et dont l’économie dépérissait. Les devantures placardées des établissements commerciaux étaient nombreuses dans le centreville de Moncton. Le magasin Eaton avait déjà fermé ses portes et le bruit courait de plus en plus que les ateliers du CN feraient de même. Dans tout le pays, la notoriété de Moncton se flétrissait.Dès les premiers instants de son mandat, George Rideout a clairement fait savoir que le développement économique serait sa priorité. Il a négocié un investissement de plusieurs millions de dollars avec les gouvernements fédéral et provincial pour revitaliser la rue Main, il a fait appel à Développement industriel de Moncton pour mener l’offensive du développement économique et à un cabinet de communications pour rétablir la réputation de la ville et la positionner comme une destination exceptionnelle pour les affaires.Au milieu de son mandat, lorsqu’on a annoncé la fermeture des ateliers du CN, George Rideout était parfaitement en mesure de réunir les pièces du cassetête de ce qui allait devenir le Miracle de Moncton, qui allait rebondir après la perte catastrophique d’un employeur qui avait largement défini son statut de villecarrefour.Architecte du Miracle de Moncton, George Rideout a orchestré un revirement économique et un changement de mentalité qui a transformé la ville et qui perdure aujourd’hui. On peut attribuer directement à son leadership le succès économique soutenu de la ville pendant l’une des périodes les plus riches de défis de la collectivité, et la ville, la région du SudEst et la province tout entière doivent une fière chandelle à ce visionnaire. George Rideout a été nommé juge de la Cour du Banc du Roi du NouveauBrunswick en 1998 et a continué de servir la collectivité dans cette fonction jusqu’à sa retraite.InformationCommunications, Ville de Monctoncommunications@moncton.caPhotos haute résolution disponibles pour les médias sur demande